A l’instar de ses coreligionnaires, les fideles musulmans de la République de Guinée célèbrent la fête de Ramadan le dimanche, 25 juin 2017 après un mois de pénitence, d’acceptation et surtout une occasion pour les musulmans de rapprocher de dieu le tout puissant à travers ce mois bénit.
En Guinée, ce mois à trouver les guinéens dans une conjoncture qui ne dit son nom dû à la cherté de la vie à tous les niveaux. Les guinéens malgré les difficultés de la vie ont la plupart acceptés de souffrir pendant ce mois qui multiplie les dépenses sur la vie des pauvres citoyens dont le revenu est très insignifiant.
Les populations dans l’ensemble ont jeûnés ces 29 jours dans la plus grande détresse liée ici et là, non seulement à une crise économique, sociale et surtout politique avec bientôt la reprise des manifestations par l’opposition qui exige du Gouvernement l’application du 12 aout dernier qui mine le pays le tout engendré par une mal gouvernance au sommet de l’Etat.
Ce mois a été mal traversé par les pauvres fonctionnaires, venus avant la fin du mois chrétien et fini à un moment où la quasi-totalité des fonctionnaires n’est pas en possession de son salaire qui ne résous pas toutes les difficultés d’un fonctionnaire.
A part cette couche, autres citoyens (ouvriers, femmes, jeunes et les retraités) ont eu du mal durant ce mois ci important dans la vie des musulmans que beaucoup de chose avec des soucis qui ont même risqué ce jeûne chez certains.
La fête de ce dimanche sera aussi une occasion pour cette pauvre population de se procurer de certains aliments que le guinéen connait mieux, c’est-à-dire chercher à avoir le prix d’un poulet qui se négocie entre 23.000 à 25.000 francs guinéens qui est souvent vus dans les grands carrefours du pays. A cela, s’ajoute d’autres produits dont la date d’expiration est très avancée stationnant dans les magasins qui sera une occasion pour les propriétaires d’écouler ces marchandises sur le marché à cette fête avec des prix dérisoires puisque tout le monde voudrait bien voir devant sa porte ces genres de choses au risque de ne pas être traité misérable au plus bas niveau.
M. Camara