Sur les ondes un média de la place, le Ministre des Affaires Étrangères de l’Integration Africaine et des Guinéens Établis à l’Étranger (MAEIA-GEE) Dr. Morissanda Kouyaté a évoqué ce lundi, 11 septembre 2023 des sujets qui circulent autour de la situation des guinéens de la diaspora.
Tout d’abord, Dr Morissanda a fait savoir qu’il n’y a plus de débats autour des guinéens de l’extérieur. « le Président de la transition ne s’est pas contenté de le dire, il l’a aussi fait appliqué cela. Le président a donné des instructions, nous les avons appliqué et les guinéens savent aujourd’hui que lorsqu’ils ont un problème c’est le problème du gouvernement guinéen. C’est la chose la plus normale au monde. Il ne faut pas qu’on s’etonne de dire aujourd’hui que j’ai un pays, j’ai un gouvernement, si j’ai un problème ils viendront à mon secours » dit-il.
Poursuivant insiste-t-il, qu’il n’y a pas de débats autour de ça. Le débat sera autour de comment la communauté elle-même de la diaspora va s’impliquer pour travailler avec le gouvernement afin que cela soit une réalité.
Parlant des dispositifs prises par le département des affaires étrangères sur la situation des guinéens résidants au Maroc suite au séisme du weekend dernier, le patron de la diplomatie guinéenne, a notifié qu’il y a une tradition qu’ils ont institué au niveau de leur institution.
« La grave maladie des institutions, c’est réagir lorsque les phénomènes sont déjà-là. Ça, nous avons su, et surtout aux affaires étrangères nous l’avons compris. Pourquoi? Nous avons créé une cellule de crise permanente qui est là. Dès qu’il y a un guinéen malade, il y a des problèmes, la cellule de crise se met en mouvement. Lorsqu’il y a un évènement comme ça, comme les tremblements de terre et je voudrais profiter au nom du Chef de l’État, présenter les condoléances les plus attristées au peuple marocain, au gouvernement marocain et singulièrement à son leader le Roi Mohammed VI sa Majesté. Donc quand il y a des évènements comme ça, nous devrions être prêt. C’est ce qu’il y a maintenant, nous sommes prêts » , a-t-il laissé entendre.
