Mort de Nahel: indignation de Mbappé et des joueurs de l’équipe de France de football – Base Cote Media

Mort de Nahel: indignation de Mbappé et des joueurs de l’équipe de France de football

La mort de Nahel, adolescent de 17 ans, et ses circonstances avec la publication sur les réseaux sociaux d’une vidéo du drame suscitent depuis mardi une émotion et une colère grandissantes. Parmi les réactions les plus vives, celles de sportifs et notamment des footballeurs de l’équipe de France.

J’ai mal à ma FranceUne situation inacceptable ! » a écrit Kylian Mbappé et ses 12 millions de followers sur Twitter.  Jules Kounde, défenseur de l’équipe de France, a dénoncé lui « une bavure policière ». Mike Maignan, le gardien des Bleus et de l’AC Milan, s’interroge : « Une balle dans la tête. C’est toujours pour les mêmes, qu’être en tort conduit à la mort ».

Derrière ces réactions, comme celle de Ryan Cherki buteur mercredi soir avec l’équipe de France espoirs (« Tout le monde sait ce qui s’est passé »), il y a l’amertume des joueurs issus de l’immigration qui ont grandi pour nombre d’entre eux dans des quartiers difficiles. Leur sentiment est qu’il y a deux poids deux mesures dans la réponse des forces de l’ordre.

J’ai mal à ma France. 💙🤍💔💔💔
Une situation inacceptable.
Tout mes pensées vont pour la famille et les proches de Naël, ce petit ange parti beaucoup trop tôt.

— Kylian Mbappé (@KMbappe) June 28, 2023

Aurélien Tchouaméni, milieu de terrain du Real Madrid, a ainsi publié une longue lettre sur les réseaux sociaux. « Nahel aurait pu être mon petit frère, j’aimerais comprendre pourquoi la gâchette semble beaucoup moins lourde quand il s’agit d’un certain type d’individus. Comprendre pourquoi il a fallu qu’une vidéo sorte pour que l’affaire ne soit pas étouffée. »

Après la mort mardi à Nanterre de Nahel, pour la deuxième nuit consécutive, des heurts, des émeutes ont éclaté à Nanterre, mais aussi, la nuit de mercredi à jeudi, dans d’autres villes françaises. Il y a eu des incendies et plusieurs dégradations de biens publics. Cent cinquante personnes ont été interpellées. Le président de la République Emmanuel Macron a dénoncé ce jeudi matin « des scènes de violences contre les institutions et la République injustifiables ».

rfi