Guinée : Le tronçon Mamou-Timbo devient un véritable calvaire pour les usagers – Base Cote Media

Guinée : Le tronçon Mamou-Timbo devient un véritable calvaire pour les usagers

Le bitumage de la nationale Coyah-Dabola est vu comme un ouf de soulagement pour les usagers et les riverains, cependant il y a aussi des effets négatifs dus à ces travaux. C’est le cas du tronçon Mamou-Timbo d’une distance de 55 kilomètres, chef-lieu de la préfecture de Mamou.

Dès le passage d’une moto ou d’un véhicule, les riverains sont envahis par un nuage de poussière, qui les empêche de respirer de l’air pur. Cette poussière se pose surtout sur les habits et les toitures des maisons. Une situation qui inquiète les usagers et les riverains qui ne savent plus à quel saint se vouer face à la situation.

Rencontré tout près de l’hôpital évangélique compassion située à Bowal Van dans le quartier Séré, commune urbaine de Mamou, Mamadou Djan Barry dit que la société Chinoise « Hennan Chine » est en train de faire des efforts pour le bitumage, mais qu’il reste encore beaucoup à faire. << Nous souffrons énormément. Chaque fois, des véhicules se croisent et font des victimes. Dès qu’un camion passe la poussière se lève et occasionne une sorte de nuage qui se dirige par-ci, par-là. Les toits sont sales. Nos magasins sont fermés puisqu’on ne peut pas s’asseoir dehors. Même au sein des concessions on ne peut pas suspendre les habits lavés. La poussière nous fatigue. Pour la traversée, les usagers allument les phares même la journée pour signaler ceux qui viennent dans le sens opposé. Nous demandons de l’aide à l’Etat, puisque nous souffrons. Le gouvernement de transition n’a qu’à rencontrer les Chinois pour leur dire de terminer les travaux dans un bref délai. L’arrosage ne suffit pas. Le véhicule qui arrose vient parfois mais quelques minutes après la route devient sec et la poussière se lève pour se poser sur nous>>, a expliqué Mamadou Djan Barry , citoyen du quartier Séré dans la commune urbaine de Mamou.

A signaler que les travaux continuent et les usagers et les riverains continuent toujours de garder leur mal en patience.

Alpha Sylla