Guinée/Politique : Des organisations de défense des droits humains déplorent la dissolution du FNDC – Base Cote Media

Guinée/Politique : Des organisations de défense des droits humains déplorent la dissolution du FNDC

A la faveur d’une conférence de presse animée samedi 13 août, l’ONG, ‘’les Organisations de Défense des Droits Humains (ODDH)’’, a déploré la décision de dissolution du Front National pour la Défense de la Constitution FNDC par le ministère de l’administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD).

Cette décision a été prise après une  manifestation dudit front ayant conduit à la destruction des biens publics et des pertes en vies humaines.

Dans son intervention M. Abdoul Aziz Diallo, président du Centre Africain de Formations et d’Informations sur les Droits Humains et l’Environnement (CAFI DHE) et membre de l’ODDH, a indiqué que sur la base de la liberté d’organiser ces manifestations,  il y a des antécédents  sur la question.

« D’ailleurs le FNDC a mobilisé selon les médias des millions de personnes dont il n’y a pas eu de destructions, de pertes en vies humaines. Le code pénal en vigueur pose clairement les principes relatifs à l’organisation des manifestations qui sont assujetties à une déclaration que les membres du FNDC ont fait normalement, l’Etat à l’obligation d’encadrer ces manifestations pas de les interdire. Parce que le principe c’est l’information pas l’autorisation », dit-il.

Pour M. Diallo, si ces manifestations avaient été encadrées, il n’y aurait pas eu les problèmes que nous avons rencontrés. Il revient à l’État et aux membres du FNDC de respecter la loi. Il ne revient pas qu’à une seule partie de respecter la loi.

En outre, le président du CAFIDHE,  a mentionné qu’eux, en tant qu’organisation de défense des droits humains, sont du côté du principe.

« Selon toutes les conventions internationales et même nos lois à l’interne, la protection des droits humains incombe à l’État qui est garant du respect et de la jouissance des libertés contenues dans les lois internes et dans les conventions auxquelles l’État lui-même est assigné », a-t-il conclu.

 

Alpha Keita