Guinée: Manque d’infrastructures routières sanitaires et scolaires dans une localité de Mamou – Base Cote Media

Guinée: Manque d’infrastructures routières sanitaires et scolaires dans une localité de Mamou

Se rendre à Longory dans la préfecture de Mamou est un parcours de combattant. Il suffit de passer par Boulloukountou pour accéder à Longory mais à pied puisque le chemin est rétrécis et caillouteux. De Boulloukountou à Longory il faut à peu près une demi-heure de marche. Installé sur une colline, Longory, n’a pas d’école française. Les dizaines d’enfants sont intéressés par les travaux champêtres et l’école coranique. Leurs parents parlent de l’existence d’une école à Boulloukountou mais qu’ils ont peur d’envoyer les enfants pour peur qu’ils ne soient attaqués par des chimpanzés qui se trouvent aux environs. Aucun poste de santé ni de centre de santé pour les soins. Les populations sont obligées de venir jusqu’au centre-ville de la commune urbaine de Mamou.

 

Rencontré sur place, Harouna Longory Diallo, citoyens de la localité dit quand partant hors de leur village, il est obligé d’enfermer ses enfants dans les cases pour ne pas que les chimpanzés les agressent à son absence. «Les chimpanzés viennent cueillir les fruits. Parfois ils attaquent et blessent nos enfants et nos épouses. C’est triste. L’accès à notre village est très difficile. Si nous enregistrons un malade nous sommes obligés de le transporter sur un hamac», a indiqué Harouna Longory Diallo, citoyens de la localité.

 

Ensuite à Longory il n’y a aucun point d’eau amélioré ni de forage. Le seul endroit où les animaux et les citoyens s’abreuvent est un puits qui se trouve sur la source du fleuve Demoudjiwol d’où l’eau est couverte de feuilles mortes.

 

À noter que le secteur de Longory est souvent envahi par des colonies de chimpanzés qui attaquent les enfants et les femmes sous l’œil impuissant des hommes qui ne peuvent pas agir à cause des sanctions qui pèsent ceux qui violentent les chimpanzés.

Alpha Sylla