Guinée :Le président du Conseil National du patronat Guinéen, El Hadj Mohamed Habib Hann, invité par la SFI pour le lancement de la 1ère édition de la plateforme ‹‹La finance s’engage›› – Base Cote Media

Guinée :Le président du Conseil National du patronat Guinéen, El Hadj Mohamed Habib Hann, invité par la SFI pour le lancement de la 1ère édition de la plateforme ‹‹La finance s’engage››

Le bureau régional de la  Société Financière Internationale (SFI) en collaboration avec le gouvernement Guinéen ont organisé ce mercredi,31 mars 2021,dans un réceptif hôtelier de la place un atelier sur l’accès au financement des PME en République de Guinée. Sous la présidence du ministre  d’État chargé de l’industrie M.Tibou camara,cette importante rencontre s’est déroulée en présence de plusieurs acteurs évoluant dans le secteur privé-Guinéen ainsi que des acteurs évoluant dans le domaine de la  fiscalité, notamment le représentant régional de la SFI,le ministre des finances,le président du Conseil National du patronat Guinéen, El Hadj Mohamed Habib Hann…. Pour cette première édition de l’atelier,le thème retenu est :‹‹La finance s’engage››

Objectif ? Favoriser l’accès aux financements pour des PME en Guinée comme l’exemple de la côte ivoire.
Prenant la parole,le ministre d’État chargé de l’industrie,Tibou Camara, a fait savoir  que cette initiative vise  à faciliter  l’accès aux financements aux PME  afin qu’elles puissent participer de façon significative à la croissance de l’économie de notre pays.
De même,le ministre Tibou Camara n’a pas manqué de rappeler l’engagement du gouvernement guinéen à soutenir et promouvoir toutes   les initiatives  et les mesures pour le bien être  des  PME Guinéennes ».
Le représentant régional de la Société Financière Internationale (SFI), Olivier Buyaya, a déclaré :‹‹En Guinée, les  30% considèrent l’accès au crédit comme une contrainte majeure. 98% des petites entreprises n’ont pas accès à un compte, ni à un compte courant ni à un compte épargne et seulement 3,9% bénéficient d’un prêt bancaire. Seulement 2,5% des petites entreprises et 8% des moyennes entreprises ont accès aux marges de crédit. Dans l’ensemble, les investissements en Guinée sont principalement auto financés, soit 92% contre 2,8% venant des institutions bancaires››, a-t-il déclaré.
Dans son intervention,le président du Conseil National du patronat Guinéen(CNP-Guinée),El hadj  Mohamed Habib Hann, a d’abord  remercié la Société Financière Internationale(SFI)et le gouvernement guinéen  d’avoir eu l’initiative d’accompagner les PME en Guinée.Avant de  recommander aux organisateurs de l’atelier  d’insérer en bonne ligne l’intervention des compagnies d’assurance   dans ce projet d’accès au financement des PME en Republique de Guinée : ‹‹Il est très difficile d’avoir un schéma directeur en Guinée  qui permet à une entreprise de progresser convenablement.Et cela est dû à des conditions conjoncturelles mais les compagnies d’assurance peuvent vraiment joué leur rôle dans ce sens.Je demande à ce que des entrepreneurs qui beneficieront  des financements adossent  leur securisation  sur les compagnies d’assurance››, a souhaité  le président du Conseil National du patronat Guinéen,El hadj Mohamed Habib Hann.
‹‹Le problème que nous devons amorcé aujourd’hui, c’est comment amené les PME  (petites et moyennes entreprises) à bien s’organiser en faisant des études de faisabilité et de rentabilité de projets bancables pour que  des bailleurs de fonds arrivent à croire aux différents projets qui leurs seront présentés  pour pouvoir apporter des financements.Il suffit pas d’avoir un financement mais il suffit de pouvoir réaliser des objectifs visés.Il faut que les entreprises arrivent à s’auto-financer et à se développer.voila l’idée qui doit germer dans la tête de tous les chefs d’entreprise››, a expliqué le président du CNP-Guinée,El hadj Mohamed Habib Hann.
Pour mettre un terme à ses propos,il a dit :‹‹ Les capitaux existent à travers le monde mais en particulier en Guinée.Mais  il faut savoir aussi qu’il y a des capitaux  qu’on  peut retourner à la base  par manque d’études fiables leur permettant de se développer.Et c’est  pourquoi nous demandons à tous les acteurs du secteur privé-Guinéen de s’investir pour la réussite de ce gigantesque projet lancé par la SFI en collaboration avec le gouvernement guinéen››.