Guinée : Le corps d’une jeune dame découvert derrière les rails à Kolaboui (Boké) – Base Cote Media

Guinée : Le corps d’une jeune dame découvert derrière les rails à Kolaboui (Boké)

L’insécurité refait surface dans la sous-préfecture de Kolaboui où, le corps de Mme Diariou Bah, originaire du secteur Kataba (Kolaboui), a été découvert sans aucun signe de vie dans la matinée du mercredi, 03 mars 2021, auprès des rails sur la route de Kamsar, selon le sous-préfet de Kolaboui, Mamadouba Yakha Camara.

Interrogé ce jeudi, 04 mars par le correspondant régional basé dans la Région de l’AGP de Boké, le sous-préfet relate : «Agée de 21 ans, mariée et mère de deux (02) enfants, Diariou Bah, selon sa famille biologique, a divorcé il y a des mois avec son époux. D’après une autre source, Diariou Bah, après le divorce, a quitté Kataba, son village natal, avant de rejoindre sa grande sœur au centre-ville de Kolaboui où elle a croisé son destin ce dimanche.»

Selon une autre source, «C’est le dimanche dernier que Mme Diariou Bah a déclaré à sa sœur qu’elle est malade. C’est ainsi que son beau-frère lui a remis l’argent, lui demandant d’aller se soigner au village.»

A la grande surprise, a-t-on appris, «Le Corps sans vie de la victime a été retrouvé mort derrière les rails.»

D’après le sous-préfet, «Après la découverte, le Procureur de la République ainsi que les services de sécurité notamment, la Brigade de Recherches (BR), la Gendarmerie, la Police ont été alertés avant la levée du corps.

Après le constat, le Procureur a ordonné que le corps soit admis au centre de santé de Kolaboui. Mais par manque de chambre froide à Kolaboui, le Procureur a, encore demandé aux services de sécurité de transférer le corps à l’Hôpital ANAIM de Kamsar pour une autopsie.»

En attendant d’élucider les circonstances de la mort tragique de Mme Diariou Bah, rassure le sous-préfet de Kolaboui, Mamadouba Yakha Camara, «La suite des enquêtes déjà ouvertes, nous situera sur la programmation des cérémonies funèbres de la victime.»

A noter que la Ville de Kolaboui est depuis des ans, au cœur d’un flux migratoire incontrôlé.

AGP