La clôture de la convention nationale du RPG Arc En ciel ce dimanche, 22 décembre 2019 dans son siège au quartier général du parti dans la commune de Matoto. La gestion des affaires sous feu Général Lansana Conté des adversaires du Chef de l’Etat guinéen a, une nouvelle fois, été au centre du discours d’Alpha Condé.
Le Président guinéen qui a insisté à ce que la vérité soit dite sur le passé de ses adversaires et des actes qu’ils auraient posés à dédouaner feu Général Président tout en tenant pour responsables ceux à qui il confié la gestion.
Pour le Président Condé, que ça soit l’ancien tout-puissant ministre secrétaire général de la République Fodé Bangoura ou l’ancien ministre de l’économie Kassory, aucun de ses deux anciens et proches de Lansana Conté ne s’est accaparé des biens de l’Etat.
« Dans notre lutte, nous ne nous sommes jamais attaqués au président Conté. Nous nous sommes attaqués à la politique qui était menée. Lui-même, ses proches savent, il a maudit certains de ses anciens Premiers ministres. Ils l’ont trahi. Il faut que les gens témoignent. Il y a des gens qui se réclament qu’ils sont Soussous. Mais nous allons démasquer les imposteurs. On va démasquer ceux qui ont deux dates de naissance, deux noms de famille. Ils se sont accaparé des biens de l’Etat. D’autres aussi qui importaient des marchandises en ne payant pas de taxes. On va mettre tout devant le peuple pour qu’on sache qui est qui, qui a pillé le pays…Fodé Bangoura [actuel président du PUP, ancien parti au pouvoir] a été secrétaire général de la Présidence, tout-puissant, il ne s’est jamais vendu un bien de l’Etat, Kassory a été tout-puissant ministre, il ne l’a pas fait. Qui s’est vendu un bien de l’Etat. Il faut que les gens le sachent. Pourquoi les chemins de fer ont disparu, qui a vendu les rails. Pourquoi au moment où la Banque Mondiale voulait nous aider à restructurer Air Guinée, il a disparu. Qui a donné une licence de vol à une compagnie qui est Tombée à Cotonou tuant beaucoup de nos parents ? Tout ça, il faut rappeler à la jeunesse. Il faut qu’on sache la face de chacun », a-t-il martelé.
Idrissa Cissé
