Guinée : La cellule balai citoyen annonce un sit-in le mercredi prochain pour protester contre la destitution de Kèlèfa Sall à la tête de la cours constitutionnelle  – Base Cote Media

Guinée : La cellule balai citoyen annonce un sit-in le mercredi prochain pour protester contre la destitution de Kèlèfa Sall à la tête de la cours constitutionnelle 

Cette annonce a faite ce samedi, 15 septembre 2018 par l’administrateur de la cellule balai citoyen de Guinée, Sekou KONDOUNOU lors d’un point de presse animé à son siège sis à Coléah. Devant les hommes de médias, la cellule balai citoyen se dit outrée du comportement des 8 membres qui ont décidé de destituer le président de la cour constitutionnelle, Kelefa SALL.

Du coup, elle décide en commun accord avec les forces de la société civiles et les partis politiques, d’organiser un sit-in devant ladite institution le mercredi, 19 septembre. Au-delà de cette manifestation, l’ONG Balai Citoyen a décidé d’engager une poursuite judiciaire contre les huit commissaires de la cour constitutionnelle, complices de la destitution de Kelèfa Sall à la tête de cette institution.

Poursuivant, Sékou Koundouno qualifie cette action des huit commissaires contre Kelefa Sall d’un coup d’état constitutionnel. « A travers nos avocats, nous avions bien analysé le contenu de l’arrêt du 12 septembre 2018, le greffier N’daye Kaba n’a pas signé et n’était même pas présent à la plénière. Le contenu de l’arrêt n’est pas respecté dans la forme et même dans le fond. C’est pourquoi, à travers nos avocats dès lundi, 17 septembre 2018, nous allons engager une poursuite judiciaire contre les 8 membres putschistes»

En ce qui concerne le sit-in prévu le lundi devant la cour constitutionnelle, le président du balai citoyen dit que toutes les couches sociales ainsi les partis politiques, sont déjà informés.  « Nous avions adressés des lettres d’information à la mairie de Kaloum, aux autorités guinéennes, pour la tenue de ce sit-in devant la cour constitutionnelle. A l’heures où nous sommes, les différentes plateformes de la sociétés civiles et les partis politiques sont aussi informés », a ajouté Sekou Koundouno.

Mohamed Lamine KABA