Guinée : Un étudiant de 26 ans s’est suicidé par pendaison à Gomboya. – Base Cote Media

Guinée : Un étudiant de 26 ans s’est suicidé par pendaison à Gomboya.

L’acte s’est produit ce jeudi, 04 janvier 2018, un jeune âgé  de 26 ans  s’est suicidé à traves une pendaison dans un champ de riz à Coté d’un cimetière à Gomboya,  dans la commune de Coyah.  Antoine KOIVOGUI, c’est le nom de la victime. Il est étudiant à l’universitaire général Lansana CONTE de Sonfonia 3ième  année langue arabe.

Contacté par notre reporter, le frère ainé de la victime, Zézé Koivogui explique les circonstances dans lesquelles il a appris le décès de son jeune frère. « Ma belle famille avait organisé et nous sommes allés ensemble là-bas. Antoine, au moment où on était prêt pour rentrer, il a disparu et on l’appelle, il ne décroche pas son téléphone. J’ai laissé la consigne là-bas. J’ai dit, quand il vient, il n’a qu’à passer la nuit ici. Donc, nous sommes partis et quand il est venu, on nous a appelés. J’ai dit Antoine où tu étais parti ?, il m’a dit qu’il était parti branché son téléphone, alors là où on était, il y’avait le courant et je lui ai dit comment tu peux me dire que tu étais parti brancher ton téléphone et à quelle heure ?, à une heure du matin. Je lui ai dit de passer la nuit là-bas et le matin il rentre parce que, moi j’étais de garde, j’ai donné leur transport en leur disant de rester après le repas de rentrer avec son petit frère. Mais avant qu’on ne se sépare, il m’avait dit qu’il veut aller à Macenta le samedi, ça c’est demain, j’ai dit d’accord. Hier encore, nous sommes partis dans la même famille, il s’est caché de nous, on l’appelle, le téléphone ne passe pas. Comme il avait l’habitude de fumer la drogue, j’ai dis directement qu’il a recommencé à apprendre de la drogue parce que ce dernier temps, il était permanemment en contact avec le briquet. Ce vendredi matin je suis sorti dans l’espoir d’envoyer son transport, c’est en cours de route pour Labé qu’on m’a appelé de me retourner qu’Antoine s’est suicidé ».

Au moment où nous quittions le lieu du drame, les autorités locales et la famille du défunt se prépareraient pour l’enterrer.

Mohamed Lamine KABA