L’accès au centre anti tuberculeux de la carrière, commune de Matam est un casse-tête pour de nombreux patients qui s’y rendre pour des soins médicaux à cause des eaux usées qui inondent la rentrée principale du dit centre.
Ces eaux usées qui dégagent des odeurs insupportables font qu’aujourd’hui, la fréquentation de ce centre en cette saison pluvieuse risque d’être un danger pour non seulement la santé des malades, mais aussi autres visiteurs.
Ça se passe de commentaire surtout côté route Fidel Castro, cet endroit crée de sérieux problèmes aux conducteurs avec la dégradation de la chaussée suite à ces eaux qui se déversassent partout.
Selon le gestionnaire du centre M. Aboubacar Condé, la rentrée est catastrophique, tous les caniveaux sont bougés et les autorités du quartier sont informées de cette situation.
‘’Chaque fin du mois nous dépensons plus de six cent à sept mille francs guinéens pour le nettoyage de ces caniveaux, mais cela ne suffit pas. IL faut que les autorités viennent au secours’’ a rappelé le gestionnaire du centre.
Il a aussi indiqué que les gens mettent des ordures dans ces caniveaux et surtout s’il pleut, tout le quartier vient divergés des ordures à la devanture du centre.
‘’Un centre hospitalier doit être propre pour accueillir les malades mais si le centre est sale qui va venir. On vient à l’hôpital pour se traiter mais pas pour chercher des maladies. J’ai été même à la commune pour ce problème, les autorités de la commune m’ont dit d’aller voir le gouvernorat et que le centre ne relève de la commune de Matam’’ a expliqué Aboubacar Camara.
Il affirme que sans l’aide des autorités le centre antituberculeux sera fermé à travers le visage qu’il présente actuellement.
I Cissé
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