Guinée : troisième jours de perturbations des cours dans les écoles de Conakry – Base Cote Media

Guinée : troisième jours de perturbations des cours dans les écoles de Conakry

  

Les élèves étaient nombreux mercredi, 15 novembre 2017 dans les rues des communes de Matam et de Matoto, pour protester contre l’abandon des cours par les enseignants suite à un mouvement de grève déclenché par un syndicat de l’éducation, ont rapporté les correspondants de l’AGP dans ces deux localités.

Dans les environs de 9 heures TU, les élèves des lycées et collèges publics sont sortis occuper l’autoroute Fidel Castro empêchant pendant des longues heures la circulation sur cet axe.

Un calme précaire serait revenu suite à une intervention de la police qui a dû utiliser des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.

De nombreux  lycées et collèges ont été sérieusement affectés par ce mouvement de grève dans les communes de Matam et de Matoto ce, malgré des tentatives pour faire remplacer les grevistes par des cadres coptés par les directions communales de l’éducation.

Ainsi hier au lycée 01 mars de Matam, la majorité des enseignants a préféré bouder les cours,  sur les vingt-deux  (22) programmés il n’y a eu que deux enseignants qui ont répondu à l’appel des responsables de l’éducation.

C’est dans ce cadre que la DCE  a envoyé des  cadres qui ont essayé de canaliser les enfants qui ont fini par se révolter dans la cour et ils sont sortis des classes pour dire comme prétexte qu’ils voulaient rentré à la maison mais très malheureusement ils sont partis déranger les écoles qui sont aux alentours en lançant  des pierres.

Le DCE, Ibrahima 2 Barry, a lancé un message à l’endroit des parents d’élèves en les disant que cette grève est illégitime,  c’est pas une grève qui a été déclenchée par le syndicat du SLEG, c’est un groupe de syndicalistes  qui a déclenché cette grève et nous demandons aux parents de sensibiliser les enseignants qui sont dans les quartiers et les élèves pour qu’ils reviennent dans les classes et s’ils ne trouvent pas les enseignants dans les classes qu’ils retournent à la maison sans casser et sans jeter des pierres.

Traoré Abdoulaye