Guinée : « Nous marchons parce que c’est le seul recours qui nous reste » dixit le chef de fil de l’opposition, Cellou Dalein Diallo. – Base Cote Media

Guinée : « Nous marchons parce que c’est le seul recours qui nous reste » dixit le chef de fil de l’opposition, Cellou Dalein Diallo.

Le chef de fil de l’opposition guinéenne, Cellou Dalein Diallo, a déclaré ce lundi, 25 septembre 2017 dans « G G» de la radio Espace FM que le seul recours qui reste pour l’opposition maintenant est d’aller dans la rue.

« C’est la non application des accords qui nous fait descendre dans la rue. Parce que chaque décision des accords était associée à une date. L’assainissement du fichier est prévu qu’en novembre 2016, il n’a pas été jusqu’à maintenant. Les élections locales devraient avoir lieux en février, la loi sur la nouvelle CENI devrait être adoptée à la session des lois d’avril 2016, les indemnisations devraient commencée au mois de juin 2017, les enquêtes devraient être ouvertes, rien n’a été fait » a regretté le chef de fil de l’opposition.

Selon Cellou Dalein Diallo, le président Alpha Condé ne veut pas mettre en place la haute cour de la juste pour permettre à son équipe de s’accaparer des biens publics sans être inquiété.  « La haute cour de justice, je ne sais pas si vous mesuré l’importance de cette haute cour de justice et si vous chercher à comprendre pour quoi monsieur Alpha Condé ne veut pas qu’il ait une haute de cour de justice. Aujourd’hui, s’il veut sanctionner un ministre, il ne peut pas, parce que le premier ministre est le président, juge du privilège de juridiction, ils ne peuvent être entendu que par la haute cour de justice. Toute la corruption, le détournement de denier public aujourd’hui, vous ne pouvez pas interpeller un ministre, vous ne pouvez pas mettre en accusation le chef de l’Etat parce qu’il n’y a pas de juridiction compétence pour l’entendre » a dénoncé Cellou Dalein.

Pour le chef de l’opposition, la transition en Guinée n’est pas encore terminée, le pays toujours en transition. « Parce qu’on devrait faire les élections présidentielles, les élections législatives, les élections locales et mettre en place des institutions républicaines, mais jusqu’à présent il y’a une institution importante qui manque, c’est la haute cour de justice » ajoute t-il.

Hassane Housseïne

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