Guinée : Ousmane DAdy Camara accuse le Directeur National des impôts d’avoir refuser de payer son argent d’un montant de deux milliards deux cent trente-cinq millions de franc guinéen. – Base Cote Media

Guinée : Ousmane DAdy Camara accuse le Directeur National des impôts d’avoir refuser de payer son argent d’un montant de deux milliards deux cent trente-cinq millions de franc guinéen.

Le directeur général de l’entreprise CIFREE-Guinée, Ousmane DAdy Camara a fait une déclaration ce jeudi, 30 mars 2017. Dans laquelle, il accuse le Directeur National des impôts, Aboubacar Makhissa CAMARA d’avoir refusé de payer son argent d’un montant de deux cent trente-cinq millions de franc guinéen pour une commande livrée à la direction générale des impôts et lorsqu’il a revendiqué ses droits, le service des impôts voulant salir son image, a adressé un document pour effectuer un avis de vérification. Selon la Direction Nationale des impôts le droit d’enregistrement d’un des contrats de construction de CIFREE-Guinée qui se passe actuellement à Siguiri, que ce contrat n’a pas été enregistré. Une manière d’intimider l’entreprise de renoncer à ses droits.

Sur ce sujet, le patron de  l’entreprise CIFREE-Guinée explique : « Quand ils ont émis cette vérification j’ai envoyé ma directrice adjointe vers les inspecteurs des impôts. Ils ont fait savoir que le contrat qu’on a eu au ministère de l’administration du territoire n’est pas enregistré et son enregistrement c’est 5 % plus de ces pénalités equivalent a neuf cent millions de franc guinéen (900.000.000 fg). Mais ce qu’ils n’ont pas compris ou ils ont compris mais ils font semblant ou exprès de m’intimider ou de me faire taire sur mes droits, sans se rendre compte que je connais un peu la fiscalité. J’ai effectué un long stage à la direction nationale des impôts. Je connais bien la fiscalité. Voici le contrat avec une notification signée par le ministre Bourema CONDE. C’est un contrat d’un montant de six milliards huit cent quatorze millions de franc guinéen. Et quand on parle de l’enregistrement, les ministres ne signent jamais un contrat non enregistré. Voilà un contrat enregistré et signé par les différents ministres, le ministre Bourema CONDE et le ministre d’Etat à l’époque des finances Mohamed DIARRE et le grand projet Mamady Thales CONDE et enregistré par la direction nationale des impôts. Maintenant je vais vous dire le vrai problème entre la direction nationale des impôts et moi. Je commence par la commande entre la direction nationale des impôts et mon entreprise dont certains sont en train de me qualifier d’une personne qui a surfacturé le contrat qui me lie avec la direction nationale des impôts. Le montant c’est deux milliards deux cent trente-cinq millions de franc guinéen. Mais ce que ces personnes-là oublient, ce qu’à parti du premier étage jusqu’au 7e, il y’a eu des prestations hors de la direction nationale des impôts, mises sur le même contrat. Le premier étage qui aujourd’hui la fierté de la direction nationale des impôts, c’est mon entreprise qui l’a effectué. Parce que nous les entrepreneurs, c’est vrai le papier est une réalité, les documents en sont une. Mais il est important aussi que votre parole surtout quand vous êtes un cadre de l’Etat ou quand vous occupez des postes de responsabilités, que les mots qui sortent de votre bouche, que ça soient des paroles sincères. Si vous ne pouvez pas, ne les dites pas. Vous voyez quelqu’un qui a confiance en vous, vous le faites faire tout ce que vous voulez. Après vous vous mettez à lui menacer, à l’intimider et à refuser de lui donner son droit. Et pourtant, on s’était bien entendu sur le montant. Les deux milliards deux cent trente-cinq millions de franc guinéen du 1er étage jusqu’au 7e, on a les différents bureaux des conseillers, on  fait le bureau d’immatriculation de la direction générale de la douane, les meubles, les ordinateurs, les imprimantes, la peinture, la climatisation, la vitrerie et les sanitaires, tout a été fait par nous. Le bureau SEMFI par lequel ils sont passés pour faire cet avis de vérification, c’est nous qui l’avons effectué. En parlant du chef de grande entreprise, il y’a un monsieur sur un site le nom de condeisme .com un certain Fofana, le professeur Alpha CONDE est un homme propre, s’ils ne peuvent pas à savoir les réalités des choses, il faut qu’ils arrêtent de donner le nom du président à des faux sites. Ce site-là a dit que monsieur a facturé un petit bureau à 260. 000.000 fg. Il a donné l’exemple du chef de service de grande entreprise. La facturation de tous les bureaux de grande entreprise, c’est 181.400. 000 fg. Dans les 181.400. 000 fg, il y’a la peinture deux sceaux à un million six cent mille franc guinéen et un sceau de peinture à huile, fait 7 00. 000 fg. Deux de 700.000 donnent 1400.000. Soit on a fait une augmentation de deux cent mille franc guinéen comme bénéfice ».

Et d’ajouter : «  Les moquettes 74 mètres carrés avec des densités très hautes qui ont fait dix millions de franc guinéen. Les rideaux store qu’on tire, dans tous les bureaux de grande entreprise, ça fait cinq millions. Alors les stores rien que les unités, ça fait deux millions quatre cents. J’ai fait ces gestes-là, parce que j’ai fait un temps à la direction nationale des impôts. Les gens qui sont là-bas, je les connais très bien, du coup, j’ai décidé d’accompagner le directeur général et son adjoint, parce qu’ils faisaient de ça leur cheval de bataille. Le bureau qu’ils ont traité d’un petit bureau surfacturé à deux cent soixante millions de franc guinéen, ce bureau est un bureau présidentiel. C’est n’est pas le bureau d’un directeur, c’est un bureau présidentiel. Je vous demande d’aller visiter le bureau du chef de service de grande entreprise au premier étage. Son bureau nous a couté à 50950.000 FG. Une table de conférence plus 9 chaises, ont couté 45000 000 FG. Un salon VIP dans sa salle d’attente, ça fait 42 millions. La climatisation 12 mille voltes de monologues tout le monde sait que c’est dans les quatre millions et quelques, on a facturé à six millions. Les tables appétitives avec leurs fauteuils, on a facturé à huit millions. Un pirmante guet pro, on a facturé à 4500 000 FG. Electricité un million cinq cent mille. Mains d’œuvres, trois millions huit cent mille, qui fait 181400.000 FG. Quand j’entends le nommé Fofana me traiter de faux, d’une personne surfacturée, des hommes non crédibles, mais il n’a qu’à enlever le nom d’Alpha CONDE sur son site, parce qu’on ne peut pas faire les éloges d’une personne parce que cette personne est directeur général des impôts ou cette personne est ministre du budget, au profit d’un citoyen normal, un citoyen qui a travaillé honnêtement, ça c’est un problème. A part des 7 étages, toutes les toilettes des 7 étages ont été changées, on a même mis des tableaux éducatifs. Quand vous rentrez aux impôts à l’étage, vous verrez les tableaux qui parlent. On a rendu la direction nationale des impôts éclatante. Et avec ça, on ne veut pas nous payer. Allez demander au ministre du budget sa maison qui est à la minière, qui l’a meublé ? si c’est lui, il va vous dire. Les factures sont là. Même les meubles, c’est nous qui les avons achetés et sa famille devrait venir en Guinée urgemment et les travaux ont été effectués urgemment. Son armoire de six battant dans sa chambre, son matelas de 180 mètres sur 200 mètres, ses meubles, ses deux salons en bas et en haut. Mais ils oublient qu’ils ont à faire à un homme qui sait ce qu’il veut. Je suis passé par tous les moyens pour éviter ça, je les ai suppliés, je me suis couché par terre, je suis allé voir le ministre Fofana au kilomètre 36, je suis allé voir Hadja Nantou CHERIF, je suis allé voir des personnes crédibles, même Kassory FOFANA, je suis allé voir toutes ces personnes-là, pour qu’elles interviennent entre la direction nationale des impôts et moi pour qu’on me paye mon argent. Mais comme ils croient qu’ils sont des êtres supérieurs, c’est des supers-mans, ils peuvent faire ce qu’ils veulent. Ce pays appartient à nous tous. Allez demander au directeur général des impôts, sa maison qui est à Sangoyah, quand il rentre chez lui le salon sur lequel il s’assoie, c’est mon salon, la télé écran 60 qu’il regarde, c’est ma télé, la table à manger qu’il a, c’est ma table. Parce que tant que mon argent n’est pas payé, les objets là m’appartiennent. La maison de son père, la maison de sa maman, sa maison qui est à Nongo, c’est mon entreprise qui a meublé toutes ces maisons. On a payé la facture de CANAL HORIZON de un an. Tout cela dans la facture de la direction générale des impôts. On quitte à Conakry pour faire une livraison de 50 ordinateurs à Fria. Un don fait par le directeur général des impôts à la jeunesse de Fria ainsi que tous les accessoires pour un cyber. Avec toutes ces réalisations que mon entreprises à faites pour la direction nationale des impôts, le directeur général adjoint (Dinis Michel) dit qu’ils ne vont pas me payer, de faire ce que je veux, mais ils ne vont pas me payer. Il a oublié le jour où il m’a contacté pour faire la maison de son grand-frère à sonfonia et sa maison. Les deux bâtiments ont été tous équipés par mon entreprise. Il a mis tous ses frais là au compte de la facture de la direction nationale des impôts. Dans ce cas entre ses cadres et moi, qui est malhonnête et qui a surfacturé ?, c’est à vous de juger. Mais ils vont me payer mon argent, parce que c’est un contrat qui nous lie », a conclu le PDG de l’entreprise CIFREE-Guinée ».

Rencontré sur ce sujet, directeur national des impôts, Aboubacar Makissa Camara, dira qu’il n’a signé aucun contrat avec Ousmane Dady. «Demandez à Dady de vous monter un contrat sur lequel moi j’ai signé. Quand nous avons voulu renouveler les meubles au niveau de notre direction, Dady est venu me demander de l’aider à avoir ce marché, je lui ai recommandé à chez mes collègues et quant il a eu le marché et je lui avais bel et bien dis de ne pas surfacturer. Lorsqu’il a fini de livrer les meubles, il a envoyé une facture de 3 milliards  600 millions et quelques. Quand j’ai vu la facture, je lui ai demandé s’il n’a pas surfacturé, car nous allons vérifier toutes les factures, de pro-format jusqu’aux factures finales et sur le champ, il a avoué qu’il a surfacturé. Alors je lui ai dis, vas revoir la factures et puis, tu reviens. C’est ainsi qu’il a envoyé encore une facture de 2 milliards 3millions et quelques. Donc les collègues avec lesquels il a signés le contrat, veulent vérifier, parce qu’ils estiment toujours que Dady a surfacturé et Dady ne veut pas entendre cela. Sinon, Dady a livré les meubles chez moi à Dubréka, je lui ai payé, Dady a livré les meubles chez moi à Sangoya et je lui ai payé. Ce qu’il doit savoir, Makissa est une personne physique et la direction nationale des impôts est une personne morale, donc qu’il a une très grande différence entre les deux ».

Propos recueillis par M. KABA 655326966