Guinée : «L’Etat s’est désengagé de son rôle de garant des droits et libertés des guinéens » déplore Tamba Gaston Milimono du Bloc Libéral. – Base Cote Media

Guinée : «L’Etat s’est désengagé de son rôle de garant des droits et libertés des guinéens » déplore Tamba Gaston Milimono du Bloc Libéral.

Lors que la rencontre du ministre de l’unité nationale de la citoyenneté, Khalifa Gassama Diaby, avec les coordinations régionales et les partis politiques, le vendredi dernier dans la perspective de l’organisation de la semaine de la citoyenneté et de la paix. Le représentant du Bloc Libéral Tamba Gaston Milimono a d’abord évoqué les raisons qui ont fait que son parti a boudé le dialogue politique inter-guinéen.

« Nous avons claqué la porte au dialogue politique inter-guinéen, ce n’est pas parce que nous, nous ne voulons pas être avec les autres, mais c’est par le souci du bien être des guinéens. A l’heure où on parle de chômage incalculable en Guinée, on parle de 440 milliards de francs guinéens à dépenser dans une élection, alors que les jeunes sont abandonnés dans les rues autour des tasses de thé, chose qu’on a évité. C’est pour quoi ici j’ai préféré le rappeler au ministre de l’unité nationale et de la citoyenneté, pour dire que le conteste dans lequel le ministre nous a appelé, c’est une importance très capitale » explique-t-il.

Selon Tamba Gaston Milimono, parler de la citoyenneté, c’est chose qui a manqué en Guinée. « C’est notre raison d’être en politique. Donc si nous sommes sur cette table, nous avons voulu tout simplement que le ministère même essaye de nous détailler un peu sur les stratégies de défense des droits de l’homme, des libertés et de la citoyenneté. Ici il n’y a pas de respect des droits de l’homme, l’Etat s’est désengagé de son rôle de garant des droits et libertés des guinéens » déplore le conseiller juridique du Bloc Libéral.

Pour finir, il a exprimé la volonté de son parti d’accompagner le ministère l’unité nationale de la citoyenneté pour la célébration de cette semaine de la citoyenneté et de la paix.

Hassane Housseïne