Guinée : La COPAM invite les guinéens d’éviter les appels à la guerre civile et aux troubles sociaux. – Base Cote Media

Guinée : La COPAM invite les guinéens d’éviter les appels à la guerre civile et aux troubles sociaux.

Ce vendredi, 5 août 2016, les responsables de la  coordination des partis alliés de la mouvance (COPAM) étaient devant les journalistes à la maison de la presse. Objectif, se prononcer sur la situation sociopolitique actuelle de la Guinée et surtout inviter les partis politiques de l’opposition à la non-violence.

A cet effet, Dr Saliou Bella Diallo, premier vice-président et porte-parole de la COPAM a au nom de sa structure invité l’opposition au dialogue, avant d’indiquer que la COPAM dénonce et s’oppose à toute forme de violence en République de Guinée. Par contre, elle privilégie la concertation, la confrontation d’idées, donc le dialogue. « Nous vous invitons à user de vos plumes, claviers et micros pour éviter que les appels à la guerre civile et aux troubles sociaux ne prospèrent dans notre pays. Faire en sorte que le citoyen mène sa propre réflexion  sur tout problème relatif à la vie de sa Nation et si possible en débattre en famille, entre amis, dans les medias ou en tout lieu et en toute occasion»  a ajouté le porte-parole de la COPAM.

La COPAM rappellera que la Guinée est un Etat de droit et que la législation guinéenne prévoit une sanction à toute personne qui enfreint à la loi, même il se trouve que l’auteur siège à l’Assemblée Nationale. « Nous avons la chance de vivre dans un pays où cohabite même s’il y a gros progrès à réaliser, la liberté d’expression et la liberté politique. La COPAM souhaite vivement que cela continue  afin d’améliorer lien social et politique entre toutes les composantes de notre société  pour vivre ensemble plus harmonieux. Car, le fondement de notre république est le garant de la réussite de notre entreprise  commune  et non pas des idées rétrogrades et inégalitaires» a ajouté Dr Saliou Bella.

Pour terminer, la COPAM dira que malgré les efforts fournis par le parti au pouvoir pour la réconciliation nationale, beaucoup reste encore à faire. « La COPAM a conscience que nous avons un gros travail à effectuer pour améliorer le lien social et politique entre toutes les composantes de notre société afin d’aboutir à un ‘’vivre ensemble’’ plus harmonie. Les fondements de notre République sont les garants  de la réussite de  notre entreprise commune et non pas les idées rétrogrades, inégalitaires, injuste que certains tentent de nous imposer » a conclut le premier vice-président et porte-parole de la COPAM, Dr Saliou Bella Diallo.

Hassane Housseïne